« Agir d’usage et agir d’apprentissage en didactique des langues-cultures étrangères : enjeux conceptuels, évolution historique et construction d’une nouvelle perspective actionnelle ». Thèse de doctorat d’Emilie PERRICHON (octobre 2008)

Thèse de doctorat en Sciences du langage soutenue le 24 octobre 2008 à l’Université de Saint-Etienne sous la direction du Professeur Christian Puren
vendredi 16 janvier 2009

Thèse en 2 volumes :

- Volume 1 (400 pages)
Première partie : Analyse conceptuelle et épistémologie de l’action
Deuxième partie : L’action dans l’histoire de la pédagogie et des méthodologies d’enseignement/apprentissage des langues-cultures étrangères
Troisième partie : Construire une nouvelle perspective actionnelle

- Volume 2 (290 pages)
Annexes

- Deux DVD
DVD du Projet « Conte ». Captation de cours. 12 et 13 décembre 2005 au CILEC de Saint-Étienne.
DVD du Projet « Cuisine ». Reportage télévisé. pour l’émission « zivot u zivotu » du 25 mai 2005 sur le repas officiel préparé par les élèves de terminale du lycée hôtelier de Zabok (Croatie).

Résumé en 4e de couverture
En didactique des langues-cultures étrangères, une nouvelle approche est en train de voir le jour en Europe : la perspective actionnelle. Aujourd’hui, travailler avec d’autres en langue étrangère devient de plus en plus fréquent, que ce soit dans son pays ou à l’étranger. Face à cette évolution, l’objectif visé est la co-action sociale, c’est-à-dire l’action finalisée et conjointe par le biais de l’apprentissage d’une langue dans un cadre social donné, celui du travail, des études ou du quotidien. On peut considérer que cette approche naît avec la première apparition de cette expression en 2001, dans Cadre européen de référence pour les langues. Dans le monde actuel, l’acteur social qu’est l’apprenant n’est plus une personne qui cohabite seulement avec des étrangers mais qui agit en société, c’est-à-dire conjointement avec d’autres. C’est alors en agissant et en travaillant ensemble que se construisent des représentations communes. Agir ensemble, en vue d’agir en société implique la création ou la modification de tâches d’apprentissage jusqu’à présent plutôt orientées communication. La perspective actionnelle en tant que nouveau paradigme méthodologique correspond à la prise en compte d’un nouvel objectif social de référence lié au progrès de l’intégration européenne, celui de préparer des apprenants à vivre et à travailler, dans leur propre pays ou dans un pays étranger avec des natifs. Il ne s’agit plus de communiquer avec l’autre mais d’agir avec lui, ce qui implique la construction d’une nouvelle perspective actionnelle dont l’objectif et le moyen privilégiés sont la co-action : on se forme à devenir un acteur social en agissant socialement en cours d’apprentissage.

Mots clés
Cadre européen commun de référence pour les langues, acteur social, théorie de l’action, perspective actionnelle, agir d’usage, agir d’apprentissage, pédagogie du projet, compétence actionnelle.

L’APLV remercie l’auteure d’avoir accepté que sa thèse soit publiée dans son intégralité sur son site. Le premier volume est précédé de ses demandes spécifiques concernant les modes d’utilisation et de reproduction de ce document.

Attention : Les deux fichiers sont lourds (8 M° pour la thèse, 41 M° pour les Annexes) : le temps de téléchargement pourra être plus ou moins long, en fonction du débit de votre connexion, avant l’affichage à l’écran.

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« Agir d’usage et agir d’apprentissage en didactique des langues-cultures étrangères : enjeux conceptuels, évolution historique et construction d’une nouvelle perspective actionnelle »
Thése de doctorat
Émilie PERRICHON (octobre 2008)
PDF - 41.4 Mo
Annexes Thèse de Doctorat, Émilie PERRICHON