Réactions à la publication d’un référentiel destiné à labelliser les organismes du secteur de la formation linguistique des adultes migrants

mercredi 16 novembre 2011
 Michel MOREL

La Direction de l’accueil, de l’intégration et de la citoyenneté (DAIC) du ministère de l’intérieur a publié un référentiel destiné à labelliser les organismes du secteur de la formation linguistique des adultes migrants, et a proposé la création de maquettes de master « Français Langue d’Intégration » (master F.L.I.).

À cette publication et à cette proposition deux associations ont réagi de façon critique, voire polémique. Par ordre chronologique :

- l’ASDIFLE (Association de Didactique du Français Langue Étrangère), dans un article intitulé « FOs, FLS, FLSCO, FLP, FLI… sont-ils tous devenus F.O.U. ? », daté du 21/10/2011 ;
- l’ACEDLE (Association des Chercheurs et Enseignants Didacticiens des Langues Étrangères), dans un article intitulé « Le Français Langue d’Intégration » (Le mot du président a été modifié depuis sa première publication pour adopter un ton plus neutre).

Un manifeste a été proposé à la signature par des enseignants chercheurs de l’EA 4246 DYNADIV (DYNAmiques et enjeux de la DIVersité) de Tours, un autre a été publié sur le site de SLU (Sauvons L’Université) et relayé par Médiapart et Rue89.

Christian Puren, professeur émérite de l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne, ancien responsable du DESS « Maîtrise de la langue et politiques d’intégration », président d’honneur de l’APLV, a publié sur son site une réponse de l’équipe FLI, un appel au débat suivi d’un forum.
Il a justifié ici la publication de cet appel, que Mediapart et Rue89 ont publié à leur tour.