Éditorial des « Langues Modernes » n° 2/2017, par Pascal Lenoir, rédacteur en chef

mercredi 14 juin 2017

Le présent numéro, consacré aux enjeux d’une continuité dans l’apprentissage des langues entre le primaire et le secondaire, est le reflet de l’activité de l’APLV et aussi de la politique éditoriale des Langues Modernes. Le 9 décembre 2015 avait eu lieu une journée d’étude sur la problématique de l’enseignement des langues à l’école primaire, organisée conjointement par l’APLV et le SNUIPP ; c’est de cette journée qu’est né le projet du présent numéro sur les langues à l’école élémentaire dans la perspective de leur articulation avec les autres cycles. Antérieurement, Les Langues Modernes ont déjà proposé des dossiers sur cet enseignement ; je ne citerai que les deux dernières livraisons qui lui ont été consacrées : le numéro 4/2007 (M. Kervran et M.C. Deyrich dir.) posait une question de didactique, s’agissant des articulations entre cet enseignement et les autres enseignements dispensés à l’école ; le numéro 3/2011 (M. Kervran dir.) examinait les enjeux de politique de formation des enseignants. Dans le numéro que nous publions ici, fruit de l’énergie de Rebecca Dahm, Norah Leroy et Émilie Magnat, les coordinatrices ont décidé de se placer de plain pied dans l’actuelle réforme des différents cycles du primaire et du collège, en s’appuyant sur des recherches en cours, et en tâchant en même temps d’être force de proposition. L’angle d’attaque était ambitieux ; le résultat est tout à fait dans la continuité de nos publications antérieures.
Je vous souhaite une excellente lecture.