Dans la ville d’Alger, plusieurs imaginaires travaillent la perception que les habitants se font de leur paysage. Ils nourrissent autant les aspirations à l’émancipation des héritées de l’indépendance que le sentiment d’une dégradation. En effet, l’accès au logement et au confort offert par des infrastructures modernes se généralisent. Mais cette urbanisation suscite également une tristesse face à la détérioration environnementale et à un paysage aux références de plus en plus incertaines. Cette exposition explore des territoires représentatifs de ces changements : les nouvelles cités et les bidonvilles. Ces secteurs sont des seuils à la fois physiques et liminaux, d’où les habitants tentent de s’approprier l’idée du paysage comme cadre de vie, alors que celui-ci s’abîme dans la répétition de constructions nouvelles
Iremmo
7 rue des Carmes
75005 Paris