Mercredi 26 novembre à 18.30 : « Quand il ne reste que la croûte, la peinture japonaise après la seconde guerre mondiale, d’Aso Saburo à Imai Tashimitsu », par Mickeal Lucken.
Il y a dans l’esthétique japonaise un goût marqué pour les surfaces irrégulières que l’on regarde longtemps et de près. Les œuvres abstraites réalisées par les artistes japonais après 1945, qui pour certains sont établis à Paris - Imai Toshimitsu, Dōmoto Hisao, Satō Kei - reflètent cette esthétique. Ce choix de la matière et des textures prend tout son sens, observé du point de vue des échanges mondiaux : il se situe en effet en contrepoint des deux courants qui dominent alors en Occident, l’un fondé sur la conquête de l’espace, l’autre sur la libération du signe.
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