« What Works in Migrant Education ? A Review of Evidence and Policy Options », une étude de Deborah Nusche publiée par l’OCDE, très critique pour la France (5 février 2009)

lundi 9 février 2009
 Christian PUREN

Deborah Nusche, What Works in Migrant Education ? A Review of Evidence and Policy Options. OECD, Organisation for Economic Co-operation and Development, Education Working Paper No. 22, 05-Feb-2009. EDU/WKP(2009)1.

This review was prepared for the OECD Thematic Review on Migrant Education. It was presented and discussed at the Second Meeting of the Group of National Experts on the Education of Migrants in Paris on 13-14 October 2008.

Résumé en français proposé au début du document

« L’éducation joue un rôle crucial dans la préparation des enfants d’immigrants au monde du travail et à la vie sociale. Donner à ces enfants l’opportunité de développer pleinement leur potentiel est une nécessité pour assurer la croissance économique future et la cohésion sociale dans les pays de l’OCDE. Cependant, les résultats scolaires des étudiants migrants sont en moyenne plus faibles que ceux des natifs dans la plupart des pays de l’OCDE. De nombreux travaux de recherche ont décrit les facteurs influençant la performance des migrants, au niveau du système d’éducation dans son ensemble, comme au niveau de chaque école et de chaque individu en particulier. En s’appuyant sur les résultats de la recherche existante, ce papier étudie comment les politiques d’éducation peuvent à leur tour influencer ces facteurs, afin de donner aux étudiants migrants les meilleures opportunités. »

Lire le document en anglais

Extrait de la présentation du Café Pédagogique

« Le regard très technique porté par l’OCDE est involontairement sévère pour le système éducatif français. Car les arbitrages rendus ces dernières années vont dans le sens contraire d’une lutte réelle contre la ségrégation. Qu’il s’agisse de la suppression de la carte scolaire, de la mastérisation qui éloigne du métier d’enseignant les enfants des familles modestes, de la taille des classes ou de l’ouverture aux communautés, les choix français devraient aggraver l’écart de résultat entre les enfants indigènes et les autres. »

Lire la présentation du document sur le site du Café Pédagogique.