Numéro 3/2005 - Varia

samedi 1er juillet 2006

Ci-dessous ne se trouvent que les résumés des articles.
Tous les articles de ce numéro, qu’ils aient été publiés à l’origine dans la revue papier ou sur le site, sont publiés dans l’espace abonnés du site et donc accessibles à tous ceux ayant un abonnement en cours aux Langues Modernes.


Coordonné par Astrid Guillaume

- Éditorial par Astrid Guillaume
- Clin d’oeil, par Benoît Cliquet : le prof du mois

Théories d’apprentissage et didactique des langues,

par Heather Hilton

Résumé :
L’acquisition d’une langue étrangère (L2, L3...) en milieu scolaire est fondamentalement différente de l’acquisition de la langue maternelle (L1) ; les modèles psycholinguistiques du développement langagier en L1 (ou de l’acquisition des L2 en milieu naturel) ne sont que très partiellement transposables à l’acquisition des langues (AL2) en milieu scolaire.
Dans cet article, nous développerons un modèle de l’AL2 qui est basé sur les théories cognitives de l’acquisition des compétences complexes. Ces théories expliquent l’expertise comme résultant de l’automatisation d’une grande quantité de procédés ou de traitements ; le développement de ces automatismes exige des centaines, voir des milliers d’heures d’entraînement. Une didactique complète des langues devrait donc tenir compte des paramètres cognitifs de l’apprentissage linguistique, aussi bien que des paramètres sociaux de l’interaction communicative.
Un modèle de l’acquisition des langues étrangères (AL2) a cours depuis bientôt 20 ans en France - cette théorie derrière « l’approche naturelle » de Krashen et ses associées, selon laquelle « l’apprentissage » explicite des savoirs linguistiques, ne joue qu’un rôle mineur dans
« l’acquisition » implicite de la compétence. Il est temps de nous affranchir de ce modèle américain de l’AL2, qui reflète les préoccupations de l’époque (la découverte, par des linguistes comme Krashen, des modèles psycholinguistiques du développement langagier chez les enfants et les bilingues, ainsi qu’un rejet catégorique de la méthode audio-orale), mais non pas les réalités de l’AL2 en milieu scolaire. (suite dans l’espace abonnés)

Texte littéraire et cadre européen commun de référence pour les langues,

par Laure Ripportella

Résumé
Le Cadre européen commun de référence pour les langues redéfinit un statut au texte littéraire et propose de nouvelles approches des documents dans les classes sous formes de tâches. Les nouveaux programmes de langues au lycée et les derniers manuels scolaires de langues, déclarent, sur le principe, tenir compte de ces perspectives européennes mais, en fait, bien peu d’innovations pédagogiques sont proposées. Adapter des tâches au support particulier que constitue le texte littéraire se révèle pourtant indispensable si l’on veut continuer à utiliser ce support en classe.

Une expérience de correspondance en LVE à l’école,

par Jocelyne Accardi

Résumé
Cet article présente une expérience de correspondance avec une école britannique entre des élèves de 7 et 8 ans. Elle s’inscrit dans le programme scolaire français et sur une approche comparative pour amener les élèves à développer leur sens du relatif et apprendre à découvrir et connaître l’Autre.
Le but de notre travail est de montrer comment l’enseignement des langues vivantes étrangères (désormais LVE) peut permettre de vivre une expérience de citoyenneté du monde dès l’école primaire, à partir d’une correspondance scolaire sous l’angle d’une approche "intégrative et comparative".

(Annexes de l’article publiées dans l’espace abonnés)

Un voyage au pays des mots : une lecture découverte en classe de seconde,

par Flora Josseaume

résumé : Le projet présenté ici est né de la volonté de pratiquer une lecture découverte en espagnol avec une classe de seconde. Le propos est d’améliorer la compréhension de la langue espagnole des élèves, leur donner confiance en eux et les encourager dans leur apprentissage de la langue de Cervantès. Mon souci a été de développer les compétences techniques de la lecture en langue étrangère et d’accompagner la lecture pour qu’elle soit une réussite. C’est la synthèse de cette expérience que retrace cet article.
(Annexe de cet article publiée dans l’espace abonnés)

Un regard sur les difficultés en langues des étudiants scientifiques,

par Claudine Peyre

Cet article fait suite à un questionnement, à une perplexité d’enseignante devant, sinon le constat d’échec, du moins les résultats décevants en langue vivante de certains étudiants, et l’envie de comprendre les raisons de ces difficultés.
La méthode utilisée pour tenter d’éclaircir le problème posé est classique : un échantillon d’étudiants de première année engagés dans des études scientifiques a été choisi au hasard au début de chaque semestre et soumis à un questionnaire simple qui a été analysé ensuite. L’idée n’est pas neuve mais chaque contribution apporte sans doute un élément de réponse à la problématique des langues dans le système éducatif français.

Une tournure peut en cacher une autre, l’innovation phraséologique dans Trainspotting,

par Christopher Gledhill et Pierre Frath

Résumé
Cet article propose une nouvelle façon d’analyser des unités phraséologiques. Il s’agit d’aller au delà de la simple classification en collocations et en idiomes. Dans la première partie de cet article, nous considérons les unités phraséologiques en tant qu’objets du discours et non en tant qu’unités syntaxiques ou sémantiques. Dans la partie principale, nous appliquons cette méthode au cas d’une nouvelle unité phraséologie émergeant dans Trainspotting de l’écrivain écossais, Irvine Welsh.


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