Sourds depuis des années à la revendication quasi unanime d’une ouverture de discussions démocratiques sur la formation des maîtres, faisant fi des prises de positions contre la réforme de la plupart des organisations syndicales, professionnelles et de parents d’élèves, des critiques sévères formulées dans les rapports officiels que le ministre de l’Éducation nationale a lui-même commandés, le gouvernement et sa majorité cherchent avec cette proposition de « loi Grosperrin » à contourner l’arrêt du conseil d’État du 27 novembre 2011 dans l’intention de pérenniser la réforme de la formation des maîtres que tous, jusqu’à la Cour des Comptes, qualifient de désastreuse.
L’APLV demande l’abandon de l’examen de cette proposition de loi, son retrait définitif et l’ouverture d’un débat national sur la formation des maîtres.
Rapport d’information remis par par M. Jacques Grosperrin, député.