Toutes et tous capables en langue ... L’école n’est pas l’hôpital.
L’Éducation Nouvelle, depuis ses débuts, a toujours affirmé la conviction en l’énergie créatrice chez l’enfant, héritée d’une longue tradition initiée par certains philosophes grecs, reprise par les penseurs de la Renaissance et développée ensuite par Rousseau et Pestalozzi : « l’enfant n’est pas un vase à remplir mais un feu à allumer ». Cette conviction, le GFEN la traduit dans un pari philosophique : « chaque enfant, chaque adulte, chaque peuple a des potentialités immenses trop souvent sacrifiées et insoupçonnées », un postulat, « Toutes et tous capables » … à condition qu’on s’en donne les moyens. C’est donc, à travers des pratiques à visée émancipatrice, alliant l’observation, la recherche, les situations-problèmes, la coopération permettant de résoudre les conflits, de surmonter les obstacles et les contradictions, de se confronter à l’imprévu et de se construire une pensée critique… que le GFEN s’inscrit dans la lutte contre l’échec scolaire, les ségrégations, les différences quand elles sont érigées en inégalités.
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