À l’ouverture des archives de l’Union soviétique, Natascha Wodin entame des recherches pour reconstituer l’histoire de sa mère. Déportée d’Ukraine au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle fut envoyée dans un camp de travail en Allemagne. Les parents de l’auteure ont été contraints d’y rester après 1945 sous peine d’être traités comme des collaborateurs du nazisme s’ils étaient retournés en URSS. Ces destins méconnus ont été partagés par plus de 20 millions de personnes – non juives – qui ont été exploitées comme esclaves dans l’industrie et l’agriculture allemandes.
Le récit suit le rythme des recherches de l’auteure et les difficultés rencontrées. L’écrivaine finit par reconstituer non seulement l’histoire de sa mère, mais aussi celle d’une famille entière sur tout un siècle.