Un échange entre Ulrike Kremeier, historienne de l’art et directrice du Brandenburgisches Landesmuseum für moderne Kunst, et Sibylle Goepper, Professeure des Universités en études germaniques et directrice de l’Institut d’études transtextuelles et transculturelles, Université Jean Moulin Lyon 3.
Cette manifestation montre et réfléchit aux possibilités de création artistique dans les années 1980 en RDA et en France.
Les pratiques esthétiques des contre-cultures et des cultures parallèles y sont discutées, tout comme le travail artistique au sein des structures étatiques. Bien qu’ils et elles soient souvent considéré
e s et discuté e s de manière polarisée, surtout rétrospectivement, de nombreux ses artistes ont réussi à faire un travail indépendant dans le système d’exploitation de l’État d’une part, et à être en même temps ancré e s dans des domaines indépendants de la culture off, généralement à orientation transculturelle, d’autre part.L’accent est mis sur les femmes artistes qui ont mis à l’épreuve les formes classiques de l’art et qui, outre la peinture et le graphisme, ont souvent exploré les interfaces de l’art (et de l’existence de l’artiste) par le biais de formats performatifs, du cinéma, de la littérature, etc.