Sylvestre Vanuxem, président d’honneur de l’APLV, a répond aux questions de Coralie Bach.
La formation initiale des enseignants a été profondément modifiée avec la mastérisation. Que pensez-vous de cette réforme ?
Nous avons perdu l’aspect professionnel de la formation. Il s’agit d’une grande régression. Les jeunes collègues sont précipités devant les classes. Le système de tutorat est censé les aider, mais cet accompagnement ne se fait pas toujours dans de bonnes conditions. Par exemple, le jeune professeur se partage parfois entre plusieurs établissements, ce qui complique le travail du tuteur. De plus, le climat dans le milieu enseignant est tendu. Si les tuteurs ont envie d’aider leurs jeunes collègues, ils ne veulent pas valider une réforme qu’ils désapprouvent.
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