Ci-dessous ne se trouvent que les résumés des articles.
Tous les articles de ce numéro, qu’ils aient été publiés à l’origine dans la revue papier ou sur le site, sont publiés dans l’espace abonnés du site et donc accessibles à tous ceux ayant un abonnement en cours aux Langues Modernes.
« La note du Président » par Jean-Marc Delagneau [Revue, et site en accès libre]
« Clin d’œil » par Benoît Cliquet [Revue, et site en accès libre]
« Éditorial » par Pascal Lenoir [Revue, et site en accès libre]
Dossier coordonné par Astrid Guillaume
« Introduction » par Astrid Guillaume
[Revue]
« Traduction, médiation et réflexion sur la langue » par Maria-Alice Medioni, Florence Mazet et Eddy Sebahi
Résumé :
Honnie, interdite dans la classe de langue durant les premières années d’apprentissage, cultivée, magnifiée comme exercice savant, expert et de sélection lors des concours, la traduction retrouve aujourd’hui une validité et une fonction nouvelles par le biais du concept de médiation introduit par le CECRL.
L’article proposé, fruit d’un travail collectif mené au sein du Secteur Langues du GFEN, permet de considérer l’activité de traduction comme une situation problème et de décliner la question dans des langues différentes et des contextes diversifiés en présentant, dans des situations de classe concrètes, des pistes de travail permettant de répondre à un certain nombre d’interrogations.
Le pari qui sous-tend les pratiques et pistes proposées sera celui de l’opportunité offerte par l’activité de traduction pour construire un autre rapport à la langue.
Mots-clés : traduction, médiation, activité, pratiques, réflexion sur la langue.
« La traduction comme activité médiatrice dans un cours de FLE » par Hani Qotb
[Revue]
Résumé :
Cet article a pour objectif de souligner le rôle positif de la traduction comme activité médiatrice dans un cours de langue. Ce rôle concerne deux volets principaux. D’une part, la présence de la langue maternelle a pu faciliter l’accès à la langue cible sur les plans lexical et grammatical tout en permettant aux apprenants de comprendre le fonctionnement de la L2. D’autre part, la langue maternelle a favorisé les interactions au sein de la communauté d’apprentissage dans la mesure où elle a favorisé la compréhension du déroulement de la formation proposée.
Mots-clés : Traduction, langue maternelle, médiation, communauté d’apprentissage, interactions, cours de FLE
« Enjeux de la traduction en LEA. Exemples tirés d’un cursus d’espagnol » par Thierry Nallet
[Revue]
Résumé :
La filière universitaire LEA (Langues Étrangères Appliquées) accorde une place importante à la traduction dans le cycle licence. Celle-ci est cependant fortement dépendante de l’apprentissage de la grammaire et du lexique. La primauté donnée à la fonction didactique de la traduction crée ainsi une situation de subordination qui dénature l’essence même d’un exercice exigeant des compétences spécifiques. Cet article offre une analyse des enjeux de la traduction en licence LEA mais aussi une réflexion sur son éventuel devenir.
Mots-clés : Traduction, licence LEA, compétences, outils, espagnol
Keywords : translation, degree in Applied Foreign Languages, skills, tools, Spanish
« Enseigner la traduction chinois/français à des locuteurs des deux langues » par Pascale Chazalay-Elbaz
[Revue]
Résumé :
Cet article rend compte d’une double expérience. Celle d’un atelier de traduction générale du chinois au français avec des étudiants français et chinois puis l’application de la méthode utilisée à des étudiants exclusivement chinois. La présence de locuteurs français et chinois permet d’entrer directement dans le travail de traduction, dans cet espace où toutes les tractations sont possibles. Les « paires » d’étudiants sont autant d’interfaces où se joue le sens d’un texte, la portée d’un discours. Une lecture fine du texte chinois par des locuteurs chinois offre une compréhension vivante, intuitive et nuancée et prend en compte les niveaux de langue, les jeux de mots, les sens multiples. Une recherche d’expressions équivalentes par les locuteurs français permet de donner une multiplicité de facettes à l’intention de l’auteur, même s’il faut ensuite resserrer l’étau autour du sens. L’efficacité de l’exercice de la traduction pour la maîtrise de la langue source comme de la langue cible en fait un entraînement également utile pour des locuteurs chinois. Pour retrouver le bon fonctionnement des ateliers de traduction avec un public unilingue, les étudiants peuvent travailler par paire : un étudiant est responsable du texte français et son interlocuteur de sa traduction en chinois. Ainsi naît un « jeu », un stratagème pour que renaisse cette possibilité de proposer, de discuter, de défendre, de s’opposer.
Mots-clés : Traduction-Chinois-Français-Langues-Didactique
« Lire dans l’original : retour sur une expérience pédagogique » par Claire Placial
[Revue]
Résumé :
Cet article propose un retour d’expérience sur un cours, intitulé « lire dans l’original », proposé aux étudiants de Lettres modernes de l’Université de Nice. Il présente l’intérêt que peut revêtir l’initiation aussi bien à la lecture en langue originale d’une langue apprise ou non au cours des études (dans le cas présent : l’italien et le dialecte sicilien, à partir d’un roman d’Andrea Camilleri, étudié avec un groupe extrêmement hétérogène), qu’à la pluralité des théories et des pratiques traductives (à travers le cas particulier des traductions sicilianisantes de Serge Quadruppani). Un questionnaire rempli par les étudiants et par un groupe témoin permet de mesurer l’impact d’un tel cours sur la réception de la littérature traduite chez les étudiants, et incidemment de revaloriser la part proprement littéraire du travail du traducteur.
Mots-clés : Étude des textes traduits ; lire dans l’original ; réception de la littérature traduite ; Camilleri ; Quadruppani
Summary :
The aim of this article is to provide a feedback on a course entitled « lire dans l’original » (Reading in a foreign language » offered to Literature students of the Université de Nice. This course provides an introduction to reading in a foreign language, whether this language is familiar to students or not (in this case the italian language and the sicilian dialect, in a novel by the Sicilian writer Andrea Camilleri, studied with an extremely heterogenous group), as well as the plurality of transltion theories and pratices (through the specific case of the translations by Serge Quadruppani). A survey is completed by the students and by a control group in order to measure the impact of such a course on the reception of translated literature among students, and incidentally to revaluate the proper literary work of translators.
Keywords : Reading in a foreign language ; reception of translated literature ; Camilleri, Quadruppani
« La traduction collaborative en tant qu’outil d’apprentissage : étude de cas » par Marina Vihou
[Revue]
Résumé :
Les difficultés de compréhension et d’appropriation qu’éprouvent les étudiants, face à un domaine cognitif parfois trop théorique, sont à l’origine de cette étude de cas. Notre but est d’explorer le rôle que peut jouer la traduction dans l’appréhension et l’approfondissement des contenus d’un cours disciplinaire de cursus universitaire de premier cycle. Pour ce faire, nous décrirons la réalisation d’un travail de traduction collaborative présentée sous forme de situation-problème selon les principes de l’apprentissage par problèmes.
Mots-clés : traduction collaborative, apprentissage par problèmes, situation-problème, contexte universitaire
« Traducteurs automatiques et apprentissage des langues » par Florence Mazet et Jovica Mikic
Résumé :
Dans cette contribution nous présentons les résultats d’une enquête menée auprès de lycéens, en France et en Serbie, sur la fréquence d’utilisation, les usages et les représentations qu’ils se font des traducteurs automatiques. Nous décrivons aussi un dispositif qui conduit les élèves à réfléchir à la notion de traduction, et cherche à contribuer à la formation ou à l’information des élèves au sujet des traducteurs automatiques.
Mots-clés : Traducteurs automatiques, apprentissage des langues, lycée, situation de classe
« Les traductions de Rayuela de Cortázar en français et en anglais : processus de négociation » par Ariadna Barroso Calderón
[Revue]
Résumé
À partir de la critique des traductions de Rayuela, Marelle en français, et Hopscotch en anglais, nous allons montrer que toute traduction est le fruit d’un processus de négociation qui s’inscrit dans un moment et un espace linguistique précis. La traduction ne relève que de problèmes purement intra-linguistiques, mais aussi de toute une série de facteurs extra-linguistiques qui interviennent dans la prise de décisions pour la réécriture de la nouvelle version : chaque processus de négociation pour la réalisation d’une traduction entraine des horizons d’attente différents qui déterminent les choix linguistiques et la réception de la nouvelle version.
Mots-clés : Cortázar, Critique de traductions, Horizon d’attente, Processus de négociation, Rayuela, Traduction littéraire.
« LI Jieren et sa traduction de la littérature française » par Ao Min
[Revue]
Résumé
La fin du XIXe et le début du XXe siècles en Chine furent marqués par différents conflits sociaux, guerres civiles et la domination par des puissances étrangères. Après les premiers chocs et indignations, ces dernières devinrent une sorte de modèle pour les jeunes intellectuels chinois qui, tout en admirant les développements scientifiques et sociaux des pays occidentaux, se donnèrent pour tâche de changer la société traditionnelle. La traduction de littératures étrangères, tout comme une fenêtre ouverte sur le monde extérieur, y jouera un rôle important. L’étude et l’analyse des œuvres de LI Jieren(李劼人) (1891–1962) pourront dévoiler quelques aspects de ces influences dans les domaines linguistique, littéraire et idéologique.
Mots-clés : LI Jieren, traduction, littérature chinoise moderne, littérature française, Mouvement Baihua.
« La traduction de la littérature de jeunesse : contraintes des reformulations » par Wen Zhang
[Revue]
Résumé :
À partir des analyses sur trois traductions chinoises de la Belle au bois dormant de Perrault, l’article montre que le projet traductif/éditorial, le bagage cognitif du lectorat visé et l’idéologie dominante de la société à une époque donnée peuvent tous avoir un impact sur les décisions du sujet traduisant : la traduction de la littérature de jeunesse n’est jamais un transcodage linguistique mais une réécriture sous une série de contraintes extérieures.
Mots-clés : Traduction, littérature de jeunesse, Charles Perrault, contraintes de reformulation.
Keywords : Translation.
« La traduction vers le coréen des désignateurs de référents culturels français » par Dong-Yeol Park
[Revue]
Résumé
Dans cette étude, nous relevons les différentes stratégies utilisées lors de la traduction des « désignateurs de référents culturels » français vers le coréen. Face aux DRC, les traducteurs ont souvent recours à deux grands types de stratégies : la préservation de l’étrangéité des termes d’origine et la priorité accordée au sens et l’acclimatation. Ces deux grandes stratégies, elles-mêmes se déclinent en plusieurs sous-catégories : le report et la traduction littérale pour les stratégies privilégiant l’étrangéité du référent culturel ; la substitution par la définition, la substitution hyperonymisante et le saut culturel pour les stratégies privilégiant le sens. Nous les illustrerons dans cet article à travers des exemples, afin de démontrer combien traduire vers le coréen oblige constamment à des va-et-vient avec le lecteur sous diverses stratégies.
Mots-clés : Désignateur de référent culturel, report, traduction littérale, substitution par la définition, hyperonymisation, saut culturel, stratégie de traduction.
Keywords : Designator of cultural referent, foreign term, literal translation, substitute by definition, hyperonymization, cultural substitute, translation strategy.
« Idéologie et traductologie, ouvrage collectif sous la direction d’Astrid Guillaume par Pierre Frath
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