L’APLV, en accord avec les autres associations réunies au sein de la Conférence des Associations de Spécialistes, avait réclamé dans un courrier récent au ministre de l’Education Nationale (https://aplv-languesmodernes.org/spip.php?article9078) le report des épreuves de spécialité du baccalauréat, initialement prévues en mars. Le ministère vient d’annoncer ce report : les épreuves auront lieu au mois de mai.
Même si l’APLV se félicite de cette décision de bon sens lors de cette année scolaire perturbée par la pandémie de covid, notamment par les fermetures de classes et les absences de professeurs, elle ne peut se satisfaire du caractère transitoire de la mesure, qui ne corrige en rien les problèmes que soulève le nouveau baccalauréat. D’une part, l’APLV continue de rejeter le calendrier de l’examen, avec des épreuves finales de spécialité passées trois mois avant la fin de l’année scolaire, d’autre part, elle réclame un statut spécifique des langues vivantes au grand oral, permettant aux lycéens qui ont préparé cette épreuve dans les cours de spécialité LLCER d’être interrogés par des examinateurs qui maîtrisent les langues que les candidats ont étudiées et qu’ils ont éventuellement choisi d’employer lors de leur présentation orale.
Le ministère a également suspendu à nouveau l’attribution de l’attestation de langues vivantes à la fin des cursus lycéens.