Si l’on peut considérer que l’histoire globale a rencontré un grand « succès » dans les universités et dans l’opinion publique en Allemagne, en France et dans plusieurs autres pays, elle le doit à l’expérimentation libre de divers types et formes d’histoire globale, d’histoire mondiale et d’histoire transnationale.
Après une phase pionnière, qui débute dans les années 1990, la question se pose de savoir si l’histoire globale se prête non seulement à raconter des histoires hautes en couleur, mais aussi à satisfaire aux exigences méthodologiques de la science historique. Est-elle, par exemple, capable d’apporter des éclairages convaincants sur des faits complexes ? Et quel sort réserve-t-elle à une méthode étroitement liée à la recherche d’explication, à savoir la comparaison ?
Commentaire : Alessandro Stanziani (Paris)