La Direction de l’accueil, de l’intégration et de la citoyenneté (DAIC) du ministère de l’intérieur a publié un référentiel destiné à labelliser les organismes du secteur de la formation linguistique des adultes migrants, et a proposé la création de maquettes de master « Français Langue d’Intégration » (master F.L.I.).
À cette publication et à cette proposition deux associations ont réagi de façon critique, voire polémique. Par ordre chronologique :
– l’ASDIFLE (Association de Didactique du Français Langue Étrangère), dans un article intitulé « FOs, FLS, FLSCO, FLP, FLI… sont-ils tous devenus F.O.U. ? », daté du 21/10/2011 ;
– l’ACEDLE (Association des Chercheurs et Enseignants Didacticiens des Langues Étrangères), dans un article intitulé « Le Français Langue d’Intégration » (Le mot du président a été modifié depuis sa première publication pour adopter un ton plus neutre).
Un manifeste a été proposé à la signature par des enseignants chercheurs de l’EA 4246 DYNADIV (DYNAmiques et enjeux de la DIVersité) de Tours, un autre a été publié sur le site de SLU (Sauvons L’Université) et relayé par Médiapart et Rue89.
Christian Puren, professeur émérite de l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne, ancien responsable du DESS « Maîtrise de la langue et politiques d’intégration », président d’honneur de l’APLV, a publié sur son site une réponse de l’équipe FLI, un appel au débat suivi d’un forum.
Il a justifié ici la publication de cet appel, que Mediapart et Rue89 ont publié à leur tour.