Cette enquête menée par le Syndicat National des Personnels de Direction auprès de 1501 établissements semble confirmer les prévisions que l’APLV a faites concernant les conséquences néfastes pour l’enseignement des langues, plus particulièrement des langues « rares », de la politique de restriction des moyens.
On peut télécharger les éléments de l’enquête et les témoignages de chefs d’établissement ici.
Nous avions exprimé récemment nos craintes concernant ces conséquences après l’annonce de la suppression de concours de recrutement pour l’enseignement des langues (voir l’article du 13 mai 2011).
La déclaration faite lundi dernier lors de la conférence de presse de rentrée du SNPDEN par son secrétaire général adjoint montre qu’elles étaient justifiées :
« Le ministère pourra s’enorgueillir d’une rentrée techniquement réussie car globalement, à part quelques incidents ici ou là, il y aura un enseignant devant chaque élève au moment de la rentrée mais c’est très vite que la détérioration va se concrétiser […].
Les conséquences pour les élèves sont une augmentation des effectifs par classe, des tensions sur le remplacement des professeurs absents qui apparaissent de plus en plus tôt dans l’année, la suppression de matières optionnelles comme les langues vivantes rares [1] ou anciennes ou l’enseignement artistique, ou encore l’accompagnement personnalisé… »
[source : 20Minutes.fr].
Dès le début du 1er trimestre de l’année scolaire l’APLV étudiera les moyens de faire rapidement un état des lieux, en collaboration avec les différentes associations de linguistes.